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COMPTE-RENDU D'ASSEMBLEE GENERALE

Proces-verbal de l’assemblee generale ordinaire

du samedi 31 mai 2008 à Regensburg (Allemagne)

L’assemblée générale de l’Association pour l’Antiquité tardive s’est tenue le samedi 31 mai à 9h dans les locaux de l’université de Regensburg, sous la présidence de M. François Baratte, président, devant 58 membres présents ou représentés.

Le président présente d’abord les excuses des membres qui ont fait part de l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient d’assister effectivement à l’assemblée.

Il donne ensuite lecture du rapport moral qu’il a rédigé :

 

Rapport Moral

 

Chers amis,

Nous voici de nouveau réunis, comme tous les ans à pareille époque, pour notre rencontre annuelle, et pour l’assemblée générale réglementaire de l’Association. Nous étions l’an passé en Avignon, nous sommes donc cette année en Allemagne, pour respecter cette alternance non écrite que nous avons observée depuis longtemps. Les distances, aujourd’hui, ne nous font plus peur. Seul compte la chaleur de l’invitation que nous adressent nos collègues – j’aurais scrupule à énumérer tous ceux qui nous ont fait l’amitié de nous solliciter, de crainte d’en oublier.

Cette fois-ci, c’est le Professeur Jutta Dresken-Weiland qui nous a proposé, depuis longtemps d’ailleurs, de venir ici, à Regensburg, Ratisbonne pour les Français, dans ce haut lieu historique, ville libre d’Empire, qui accueillit les diètes, notamment celle qui, en 1803, dû ratifier la réorganisation territoriale imposée par Napoléon à l’Allemagne. L’attrait d’une ville qui conserve un patrimoine particulièrement riche et le très beau programme que nous a préparé notre collègue ne nous ont pas fait hésiter longtemps à vous proposer de nous y retrouver. Tout le mérite de ces journées revient, je le souligne en leur exprimant en votre nom notre gratitude, à Mme Dresken-Weiland, et à tous nos collègues allemands qui ont accepté de nous consacrer une partie de leur temps en nous accueillant ou bien en présentant devant nous, au cours des séances scientifiques, plusieurs interventions. Mais je tiens à remercier également Thierry Rechniewski, qui s’est, comme chaque année, investi dans l’organisation matérielle de cette réunion, qui représente, je le souligne une tâche lourde aussi bien pour ceux qui nous invitent que pour notre secrétaire-adjoint.

Des réunions et des visites, du concert, puisqu’il y a là une très belle initiative de Mme Dresken-Weiland, nous profiterons à loisir. Permettez-moi toutefois de prendre un peu de votre temps pour dresser le bilan de l’année écoulée. L’association, à dire vrai, poursuit son chemin sans bouleversement particulier. Le nombre d’adhérents se maintient avec une stabilité remarquable, les adhésions nouvelles équilibrant les départs, pour des raisons diverses.  Suivant que l’on est optimiste ou pessimiste, on peut regretter qu’il n’y ait pas une croissance nette, ou bien se réjouir que les vides se comblent régulièrement. Il n’empêche que nous devons y être attentifs : l’association a désormais plus de 20 ans, et, vous le savez bien, l’étiolement menace souvent les sociétés comme la nôtre, faute de sang neuf et jeune. C’est une préoccupation dont j’ai souvent fait état devant vous, et qui est toujours d’actualité.

Sur le plan des locaux, je n’ai rien de particulier à vous dire cette année – et je m’en réjouis : cela veut dire en effet que notre installation est relativement satisfaisante. Nous disposons d’espace, et de postes de travail, pour le fonctionnement du secrétariat comme pour celui des publications, mais aucun en propre : un bureau dans la Maison de la recherche de Paris IV, pour le trésorier, Marc Heijmans, et pour la gestion des ouvrages adressés pour compte-rendu, un travail dont se charge avec une grande efficacité Sylvain Janniard, un espace et un ordinateur dans les locaux de l’Institut national d’histoire de l’art, enfin un bureau à Ivry, au CNRS, qui n’est pas propre à l’Association, mais qui est celui de Fabienne Dugast, la secrétaire de rédaction de la revue. Sans être parfait, en raison notamment de la dispersion des lieux, ce dispositif fonctionne correctement.

Sur le plan des finances, la situation est saine : Marc Heijmans, que je remercie très vivement de son engagement comme trésorier, une tâche toujours ingrate, vous dira dans un moment ce qu’il en est exactement. Les cotisations que vous versez, les subventions que nos hôtes parviennent à obtenir, sous une forme ou sous une autre, le versement par Brepols des droits qui nous reviennent sur la vente de la revue et des volumes de la Bibliothèque, l’aide prolongée du CNRS pour l’édition de la revue, maintenue à notre satisfaction pour cette année encore, les aides diverses que nous pouvons obtenir pour la publication de tel ou tel volume, du Centre National des Lettres pour celui de Maria Xanthopoulou consacré aux lampes en bronze, du Conseil Général de l’Isère, très généreuse, pour la publication de Renée Colardelle sur les fouilles de Saint-Laurent de Grenoble, tout cela nous permet de maintenir à la fois une politique d’édition active et régulière, et les activités de l’Association.

À ce propos, il m’est agréable de vous annoncer que le site de l’association, tombé quelque peu en déshérence il faut l’avouer, vient d’être remis en ordre et actualisé. Il nous reste à régler le problème de l’hébergement, et il sera de nouveau opérationnel, avant l’été je l’espère. Il permettra de donner à l’extérieur une image plus positive de l’association, et il pourra, je l’espère aussi, vous être utile.

Reste la question des publications, essentielle puisqu’elle est une des raisons d’être de notre association, dont elles sont la vitrine. Jean-Michel Carrié vous en présentera l’état. Je me contenterai de quelques informations, en soulignant tout d’abord les rapports toujours aussi positifs que nous entretenons avec notre éditeur, Brepols, en la personne de M. Christophe Lebbe. La revue reçoit toujours un accueil très favorable, la subvention du CNRS est là pour en témoigner. Le retard dans la parution de la revue 2006 a été en partie rattrapé pour celle de 2007, dont le dossier est consacré aux jeux et aux spectacles ; la revue 2008, consacré à l’époque des Théodoses, paraîtra début 2009, comme le souhaite Brepols. Le dossier de la revue 2009 sera consacré aux bibliothèques, aux livres et aux lecteurs. Pour la Bibliothèque d’Antiquité tardive, le volume consacré à St-Laurent de Grenoble sera bientôt remis à l’impression. Celui de Maria Xanthopoulou est en cours de préparation, et plusieurs autres ont été acceptés. Le conseil d’administration a décidé par ailleurs mettre par écrit les règlements informels qui régissaient jusqu’à présent le fonctionnement de ces deux séries, pour en rendre la gestion plus claire et plus efficace. Le conseil s’est réuni à Turin au mois d’avril, sur l’invitation très chaleureuse de G. Cantino-Wataghin, et a jeté les bases d’un document dont la mise au point s’achève. Il sera diffusé ensuite dans le Bulletin.

Quant au ce dernier, il est paru tôt dans l’année 2008 : je m’en réjouis. Cela est dû aux efforts de Thierry Rechniewski, ma part ayant été assez limitée cette fois-ci, faute de disponibilité. Vous avez pu observer que sa présentation a été modifiée, la partie scientifique venant désormais en tête, avant les documents administratifs. Nous avons estimé qu’il y avait là un ordre plus satisfaisant. Vous avez noté également qu’il rend très fidèlement compte de notre réunion d’Avignon, tous les intervenants, ou presque, nous ayant remis un texte, grâce aux sollicitations d’Eric Morvillez. Nous espérons qu’il en sera de même pour cette réunion, et nous nous efforcerons de tenir ce calendrier, que nous jugeons très positif.

De la réunion d’Avignon à celle de Regensburg, le bilan est donc, me semble-t-il, satisfaisant. Mais c’est à vous d’en juger, bien évidemment. Puisse-t-il en être de même l’an prochain, lorsque nous nous retrouverons en un lieu dont nous discuterons dans quelques instants.

 

En l’absence de questions, le rapport est soumis au vote de l’assemblée, qui l’approuve à l’unanimité.

 

Le trésorier présente ensuite le rapport financier.

 

 

Rapport financier 2007 - commentaire

 

Pour les frais généraux, ils se composent des frais d’affranchissement et de papeterie, notamment pour les cotisations (274,56 ), les réunions du comité de lecture (469,50 €), les impôts sur les plus value des comptes (80 €) et les frais de tenue de compte (6,50 €) ; on a d’autre part fait faire un sceau pour la section italienne, ce qui a coûté 64,10 €. on arrive à un total pour les frais généraux à 894,66 €. En contre partie, les crédits des coupons s’élèvent à 341,26 €.

Pour les cotisations, nous avons encaissé à Paris seulement 79 cotisations, nettement moins que les années précédentes, quand nous avons fait un effort particulier pour retrouver des anciens cotisants. Ces 79 cotisations représentent 139 annuités (2006 : 6 ; 2007 : 73 ; 2008 : 30 ; 2009 : 26 ; 2010= 4 pour un montant de 2823 €. Sur ces 79 cotisations, 29 concernaient une cotisation pour 3 ans, les autres pour un ou deux ans. Malgré ces variations, le nombre de cotisation est cependant globalement constant. Le souci reste évidemment de recruter des nouveaux membres ; en 2007, on en a eu un peu moins que 10

En ce qui concerne la réunion d’Avignon, nous avons encaissé à Paris en tout 5758,40, dont on a remboursé par la suite 270 € pour des collègues qui n’ont pas pu venir. Les frais ont été plus importants : 4231,45 € pour l’hébergement, 3865 pour les restaurants et les transports, 300 € pour l’accès au Fort Saint-André. Cette différence devrait être financée par la subvention promise par le CG 84 (3000 €) que nous n’avons pas encore reçue.

Quant aux publications, la subvention du CNRS a été revue à la hausse, après des réclamations et des protestations, et a été de 2110 € pour 2007, tandis que les droits de vente des revues et des suppléments, versés par notre éditeur Brépols, est de 1070,54 €. La différence du montant avec ce qu’on reçoit d’habitude s’explique par le fait qu’une grande partie des droits on été versé en 2008 (6675,35 €). On a eu enfin une subvention de 17.000 € pour le volume de R. Colardelle sur Grenoble. Quant aux frais, on a acheté des exemplaires d’AnTard 14, pour un montant total de 1224,30 €. Puisque la mise en page de ce volume a été assurée par Fabienne Dugast, on n’a pas eu d’autres frais qu’une participation au colloque tenu à Bordeaux en 2004 (1500 €). Puisque les droits sont assez importants, on peut dire que nous sommes largement bénéficiaires sur les revues. Ce n’est pas forcément le cas pour les volumes de la Bibliothèque, où les droits sont moins élevés (5,5 %), et donc le retour sur investissement plus long. La mis en page de BAT 7 a coûte 3407,65 € et on a payé une première partie de la mise en page du volume de R. Colardelle pour 1950 €.

En somme, les dépenses s’élèvent à 16143,06  €, les recettes directes à 29103,20 , à quoi il faut encore rajouter les plus values du compte épargne et le SICAV.

 

Recettes Dépenses

 

Frais généraux

Crédits coupons BNP 341,26 Affranchissement, papeterie etc. 274,56
  Frais comité 469,50
  Impôts 80,00
  Sceau 64,10
  Frais de tenu de compte CCP 6,50

 

Cotisations

France 2823,00  

 

Réunion Avignon

Inscriptions 5758,40 Hébergement 4231,45
  Agence “Ailleurs” 3865,00
  Fort St-André 300,00
  Remboursement 270,00

 

Publications

Subvention CNRS 2110,00 AnTard 14
Droit Brépols achat 25 ex. 1224,30
2e sem. 2006 1070,54 BAT 7
1er sem. 2007 6675,35 mise en page 3407,65
Virement CG 38 17000,00 Colardelle
  mise en page 1950,00

 

Total des recettes 29103,20 Total des dépenses 16143,06

  

 

L’état de la trésorerie théorique au 31 décembre 2007 est de :

 

BNP:

 

 

30616,08

BNP Épargne

 

 

21908,53

CCP

 

 

4984,69

SICAV

 

 

28701

 

 

 

 

 

 

Total

86210,30

 

Ce rapport est approuvé à l’unanimité.

 

Jean-Michel Carrié donne ensuite des informations sur les publications de l’association.

 

L’assemblé discute ensuite du lieu de la prochaine réunion. Le président fait état de l’invitation de M. Yann Codou pour une rencontre à Nice et à Lérins. Cette proposition est accueillie très favorablement.

 

L’assemblée procède ensuite au renouvellement statutaire d’une partie des membres du conseil d’administration. Le mandat de sept d’entre eux venait à expiration : F. Baratte, J.-P. Caillet, G. Cantino Wataghin, J.-M. Carrié, B. Beaujard, G. Ripoll, J. Terrier. Tous, à l’exception de B. Beaujard, représentaient leur candidature. Deux autres candidats s’étaient également déclarés auprès du président : Mme Jutta Dresken-Weiland et M. Philippe Pergola.

A la suite du vote sont déclarés élus :

F. Baratte, J.-P. Caillet, G. Cantino Wataghin, J. Dresken-Weiland, J.-M. Carrié, G. Ripoll, J. Terrier.

 

En l’absence de questions diverses, l’assemblée est levée à 10h10.

 

 

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